29 Nov 2009

Se salir: une bonne chose pour la santé des enfants

Se salir: une bonne chose pour la santé des enfants


Selon une équipe de recherche de la Faculté de Médecine de l'University of California, San Diego, laisser les enfants se salir aurait des effets bénéfiques sur leur santé. Ils ont en effet découvert qu'une famille de bactérie commune, Staphylococci, possède la capacité de réduire les réponses inflammatoires violentes, plus connues sous le nom d'allergies. Les allergies sont devenues une maladie chronique très répandue dans les pays développés. Elles se traduisent dans le cas des plaies cutanées par un gonflement anormal associé à des rougeurs. Dans les cas les plus graves, appelés anaphylaxies, la mise en contact avec un allergène provoque une réaction violente dans l'ensemble du corps, qui se traduit par une vasodilatation généralisée (dilatation des vaisseaux sanguins provoquant une chute de tension sanguine brutale) et des troubles respiratoires sévères pouvant être mortels s'ils ne sont pas traités rapidement [1]. Le traitement d'urgence consiste en une injection d'épinéphrine, plus connue sous le nom d'adrénaline, qui permet de réduire les symptômes et de maintenir le patient dans un état stable le temps d'obtenir une aide médicale complète.

La bactérie étudiée par l'équipe de recherche de San Diego ne provoque pas de réaction inflammatoire lorsqu'elle se développe sur la peau. Elle synthétise une molécule chimique appelée acide lipotéichoïque (LTA), qui agit sur les kératinocytes (la principale famille de cellules constituant la peau) et les empêche de déclencher une réaction allergique. Les kératinocytes expriment un récepteur appelé Toll-like receptor 3 (TLR3) qui déclenche une cascade de réactions dans la cellule lorsqu'il est mis en contact avec l'ARN de cellules voisines endommagées par une blessure. Cette cascade de réactions provoque la libération de cytokines, les molécules chimiques à l'origine de la réaction inflammatoire et, à posteriori, de la réaction allergique. Lorsqu'elle est présente sur la peau, la bactérie bloque cette cascade de réaction par le biais de LTA et empêche ainsi l'apparition des symptômes allergiques. Cette étude a été publiée dans la version électronique du journal Nature Medicine [2].

D'après le Professeur Richard Gallo, qui a mené l'étude à San Diego, cette découverte donne une base scientifique à l' "Hypothèse hygiénique" [3]. Cette théorie, proposée par David P. Strachan en 1989 dans le British Medical Journal [4] trace un parallèle entre l'augmentation importante du nombre de personnes souffrant de syndromes allergiques (eczéma et rhume des foins) et la réduction du temps passé au contact d'agents pathogènes. Selon Strachan, une mise en contact avec des agents pathogènes au cours de la petite enfance permet de réduire les risques d'apparition de syndromes allergiques. L'hypothèse développée aujourd'hui est que le mode de vie très aseptisé des pays développés empêche ce contact précoce. L'organisme devient alors beaucoup plus réactif à tout élément extérieur, même les plus bénins, ce qui favorise l'apparition de syndromes type asthme, rhumes des foins, allergies respiratoires ou alimentaires.

De nombreuses associations et groupes de pression soutiennent l'Hypothèse hygiénique en se basent sur l'augmentation des cas d'allergie dans les pays développés. On estime aujourd'hui à plus de 50 millions le nombre d'Américains souffrant d'allergies et à plus de 18 milliards de dollars le coût des traitements. En France, l'Association Française pour la Prévention des Allergies (AFPRAL) (5) donne des conseils sur la gestion quotidienne des allergies.
   

Pour en savoir plus, contacts :
   

- [1] Sur l'anaphylaxie : http://www.urgences-serveur.fr/Anaphylaxie,31.html
- [2] Publication (abstract) : http://www.nature.com/nm/journal/vaop/ncurrent/full/nm.2062.html
- [3] Sur l'hypothèse hygiénique : http://www.hygienehypothesis.com/
- [4] Publication : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/uJ1km
- (5) Site de l'AFPRAL : http://www.afpral.asso.fr/index.php
   

Source :
   
Dirt can be good for children, say scientists, BBC News Online, 23 November 2009 : http://newsvote.bbc.co.uk/2/hi/health/8373690.stm

Rédacteur:

Thomas Biedermann, deputy-sdv.la@consulfrance-losangeles.org
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61378.htm

Meilleures salutations.

Youssef CHARHABAILI.

7 Nov 2009

HOCINE CHERHABIL


http://www.ena.dz/presentation-mot-direct.htm

Mot du Directeur
La création de l’ENA, en juin 1964 est considérée, à juste titre, comme l'une des mesures parmi les plus importantes, engagées dans l'œuvre de construction de l’État.

Dans l'esprit de ses fondateurs, l'École incarnait la volonté du jeune État Algérien de bâtir une administration à la hauteur des défis du développement national.

Elle consacre ainsi, la reconnaissance du métier de fonctionnaire. Cette marque distinctive exige un niveau et une qualité de formation répondant à la nécessité d’une professionnalisation de l'administration.

C'est donc tout naturellement que l'École assume son rôle d’outil au service d’une politique de fonction publique.

Dans le même esprit, consciente de sa vocation de vecteur d'innovation, l'École s'applique à préparer, accompagner, voire, anticiper le changement dans l'administration.

Dans ce contexte, après s’être consacrée à la formation initiale, l'École s'est préoccupée à développer les activités de documentation et de recherche administratives, pour s’investir, par la suite, dans la mise en œuvre de programmes de formation continue des cadres de l'administration publique. Elle s'attache, depuis une date récente, à promouvoir des activités de consultation, exploitant et valorisant ainsi son remarquable potentiel de capacités d'expertise et de ressources documentaires.

Enfin, fidèle à sa tradition d’ouverture sur le monde, l’ENA a renforcé son action internationale en affirmant sa présence dans les programmes de coopération multilatéraux et en consolidant ses partenariats avec ses homologues au Maghreb, en Europe et dans le monde.

Au moment où le développement des ressources humaines prend une dimension stratégique dans le processus de modernisation de l'administration, l'école est confortée dans sa vocation à travers une mesure de transfert consacrée par le décret présidentiel N° 05-440 du 12/11/2005 conférant au ministère de l'intérieur et des collectivités locales le pouvoir de tutelle sur l'École Nationale d'Administration. Ce transfert marque une étape significative dans l'évolution de l'École.
Elle a donné lieu a la promulgation du Décret exécutif 06/419 du 22 Novembre 2006 portant organisation et fonctionnement de l'École Nationale d'Administration qui ouvre des perspectives nouvelles pour l'adaptation de sa fonction et de son organisation aux besoins de l'administration et aux exigences de mise à niveau aussi bien au plan national, régional, qu'international.
M. Hocine CHERHABIL
Directeur de l'ENA


Meilleures salutations.

Youssef CHARHABAILI.

1 Nov 2009

PESTE D'AMAWAS

ben el-cÀç s'empara de Babylone d'Egypte de vive force et
d'Alexandrie par traité ; on dit cependant que c'est aussi de
vive force. Il fit un traité avec les habitants de la Cyrénaïque
et s'empara également de Bâlis 1.Mo'âwiya occupa Ascalon et
Césarée par traité. 'Omar chargea 'Omaïr ben Sacd el-Ançârî
de faire des incursions ; celui-ci traversa les défilés de l'Asie-
Mineure et pénétra loin sur le territoire des Grecs ; il arriva
jusqu'à Amorium et fut le premier à dévaster cette ville et
à y entrer ; de là vient le proverbe : Plus dévasté que le
ventre de l'âne' 2. Telles sont les conquêtes effectuées sous le
règne d'cOmar.
PESTE D'CAMAWÂS
'Amaw'àsest le nom d'une localité 3.Cet événement eut lieu
l'an 17 de l'hégire, cinquième année du khalifat d"0mar.
C'est en Syrie que naquit l'épidémie, pendant qu"Omar
s'était mis en campagne pour combattre les Grecs ; il
atteignit Sargh*. On dit que l'épidémie une fois déclarée en
Syrie, 'Omar revint et Abou-'Obéïda lui dit : « Est-ce que tu
fuis devant le décret de Dieu? »— « Oui, répondit le khalife,
je fuis devant le décret de Dieu pour me réfugier dans un
autre décret. » Il périt, au cours de cette épidémie, plus
de vingt mille Musulmans, parmi lesquels Abou-'Obéïda
ben el-Djerrâh, Mo'âdh ben Djabal, Chorahbîl ben Hasana,
Yézîd ben Abi-Sofyân. Le poète a dit :
1. Sur l'Euphrate, dans la région d'Alep.
2. Méïdânî, Proverbes, t. I, p. 226; explications différentes.
3. Ancienne Emmaûs du temps des Macchabées (I Maecb., 3, 40),
appelle plus tard Nicopolis, difiYTentede l'Emmaùs du Nouveau-Testament;
A. Socin. Pulustina itnd Syrien, p. 143,115,146; E. Rey, les
coloniesfranques de.Syrie, p. 382.
4. Station du pèlerinage qui forme la limite entre la Syrie et le
Hedjâz. Sur le voyage d'cOmar à Sargh, voir Caetani, Annali, t. IV,
p. 18; Tabarî, 1, 2511; Ibn-el-Athîr, t. II, p. 437; Ibn-Khaldoûn

Meilleures salutations.

Youssef CHARHABAILI.

OMÉÏMA, fille d'en-No'mân ben Chorahbîl, épouse du prophète,

et suiv., 103,105,111,124,129,
131,139, 140,142, 157,162,170,
180et suiv., 191,193et suiv.,202,
207,208, 210, 224,233.— Son
khalifat, p. 177et suiv.
COMAfRil,sd"Alî, p. 76.
'OMAR, filsd"Othmân, p. 83.
'OMARben 'Abd-el-'Azlz,p. 94.
'OMARben Abi-Rébl'a,poète,vers
cités, p. 87.
'OMARbenAbi-Salama,filsd'Onim-
Salama, p. 15.
'OMARben Ma'dt-Karib, périt à
Néhâwend,p. 190.
'OMAR, fils de Sa'd benAbi-Waqqâç,
commandant des troupes
envoyéescontreel-Hosèïn,p. 88.
OMÂRAfi,lsde Hamza,p. 8, 100.
'OMÂRAép, ousedu prophète,p. 10.
OMÉÏMAfi,lle d"Abd-el-Mottalib,
tante du prophète, grand'mère
de MohammedSedjdjâd, filsde
Talba, p. 7,9, 13,85.
OMÉÏMA, fille d'en-No'mân ben
Chorahbîl, épouse du prophète,
p. 10.
'
OMÉÏRfr,èrede Sa'd benAbi-Waqqâç,
p. 87.
OMÉYYA(Descendantsd'), p. 208.
—•Voir Oméyyades.
OMÉYYpAè,re deYa'lâ benMonya
(Oméyya),p. 114.
OMÉYYfAil,sd'el-'Abbâs,p. 8.
OMÉYYA ben Abi 'ç-Çalt eth-Thaqafî,
p. 128.
OMÉYYA ben Khalaf el-Djomahî,
maîtrede Bilàl, p. 104.
OMÉYYADpE.S12, 6,210,213,216.
OMM-ABÂfNill,ed"Othmân,p. 83.
OMM-'ABDALLfAillHe ,d'el-Hasan,
p. 77.
OMM-'ABDALLkAoHny, a d"Âïcha,
p. 13.
OMM-ADIHfiÀll,e d"Alî, p. 77.
OMM-'ÂÇIMfil,le d' 'Âçim ben 'Omar,
époused"Abd-el-'Az!zben
Merwàn, mère d"Omar ben
cAbd-el-cAzlzp,. 94.
OMM-AÏMANaf,franchie du prophète,
p. 9, 23, 24.
OMM-'AMHfil,led"Othmân, p. 83.
OMM-ÇADIsRur,nomde la prophétesseSadjàh,
p. 174.
OMMCHARfIiKlle,deDjâbir,épouse
du prophète,p. 17.
OMM-DJÉMILbent Harb ben
Omayya,épouse d'Abou-Lahab,
p. 8.
OMM-EL-FAbDenLt el-Hârith,soeur
de Méïmoùna,p. 15.
OMM-FARWAbent Abi-Qohâfa,
soeurd'Abou-Bekr,épouse d'el-
AchaHh ben Qaïs, p. 79, 113,
166.
OMM-HARIfBill,ed'el-'Abbâs,p. 8.
OMM-HABbÎeBntAsld,grand'mère
d'Amina,p. 6.
OMM-HABÎBfiAlle, d'Abou-Sofyàn,
épousedu prophète,p. 10,11,14,
129,217.
OMM-HAK(!eMl-Béïdâ)f,illed' 'Abdel-
Mottalib,p. 7.
OMM-HAKÎfMill,e d'ez-Zobéïrben
'Abd-el-Mottalib, p. 8.
OMM-HÀNI', fille d'Abou-Tâlib,
p. 8.
OMM-EL-HASfAilNle,d"Alî, p. 77,
78.
OMM-EL-HASAfiNlle, d'el-Hasan,
p. 77.
OMM-EL-HÉÏTHfAillMe ,d'Abou '1-
Aswad ed-Do'ïlî, vers cités, p.
238.
OMM-EL-KHSÉeÏRlmâ bent Çakhr,
mèred'Abou-Bekr,p. 79.
OMM-EL-KIRÂfiMlle,d"AU,p. 77.
OMM-KOLTHOfÛillMed,u prophète,
mariée à 'Othmân,p. 17et suiv.,
82.
OMM-KOLTHOl'aÛînMée, filled"AU
. et de Fàtima, p. 22,76,78

Meilleures salutations.

Youssef CHARHABAILI.

CHORAHBIL IBN SOUEID

Plusieurs docteurs rapportent la tradition suivante
sur l'autorité de Sahnoun 1ibn Saîd et de Mouça ibn
Moaouïa, lesquels l'avaient reçue d'Ibn-Ouehb 2, qui
la tenait de Saîd ibn Abi-Aïoub, qui l'avait eue de
Chorahbîl ibn Soueid, qui l'avait entendue de la
bouche d'Abou Abd er-Rahman el-Djobboli 3 : « Le
saint apôtre [Mohammed], dit-il, envoya une troupe
deguerriers en expédition. Lorsqu'ils furentde retour,
ils lui racontèrent que l'intensité du froid les avait
fait beaucoup souffrir, et il leur répondit : «Le froid
« est encore plus fort en Ifrîkiya, mais la récompense
«est plus forte aussi. » Ces deux traditionnistes [Sahnoun
et Mouça] rapportent la même parole [sous
une autre forme] en alléguant l'autorité d'Ibn-Ouehb,
qui déclarait avoir appris d'Ibn-Lahîah 4 que Bekr
ibn Souada-t-el-Djodami lui avait fait le récit suivant,
qu'il tenait de Sofyan ibn el-Harith, qui le lui
avait rapporté tel qu'il l'avait entendu raconter par
les docteurs de son époque : «On dit à Micdad ibn
el-Asoued, l'un des compagnons du saint Prophète :
Plantes, à Paris, possédaitdeux feneksvivants.En 1857il y en
avaittroisà Alger.La fourrurejaunede cet animalétait autrefois
très-recherchée.
1Abd-es-Selamibn Saîd,surnomméSahnoun,étaitun desprincipauxdocteursduriteet
de lajurisprudencemalékites.Il mourut
en l'an 24o(854 de J. C), aprèsavoirrempliles fonctionsdecadi
à Cairouan. 2 Abd-A(lIlbahnib-Kn hOaulleihkban, d.)isciplede l'imamMalek,mourutau
vieuxCairel'an 197(813 de J. C). 3Cetraditionnisleallaen Espagnelors de la conquêtedecepays
pa4rlLesemcaudsiuAlmbdan-As(.lVlaohibyn.MLaachcîaarhi,mteoxuteruatraabuev,ite.uIxIC, pai.re1l1'a0n.)174

Meilleures salutations.

Youssef CHARHABAILI.

HODÂD, fils de Chorâhbil, roi du Yémen,III, p. 178.

el-HoçAÏNbenNoméïrel-Yachkorî,
VI, p. 15,16,20,22.
el-HoçAÏNben Témîm, meurtrier
d'el-Hoséïn,VI, p. 12.
HôCHENGan..cien roi de Perse, II,
p. 142; III, p. 15,144.—Il bâtit
Babylone, Suse et Ctésiphon
qu'il nomme Karda-Boundâdh,
IV, p. 93,94.
HODÂD, fils de Chorâhbil, roi du
Yémen,III, p. 178.
HODÉÏBIYIAV,, p. 149,K082, 16;V,
p. 40,229.
HODHAÏFAtra, ditionniste, cité, I,
p.180.—VoirAbou-Hod/iaîfa.
HODHAÏFbAenGhâuem,poèteantéislamique,
IV, p. 107.
HODHAÏFAben Oséïd, traditionniste,
II, p. 146,181.
HODHAÏFbAen el-Yamân,II, p. 149,
173;V,189,190.,211,s21.
HODHÉÏLfi,ls de Modrika, IV, p.
102.—(Tribu de.),V, p. 99.
HODHÉÏLITEIVS, p. 195.
HODHÉÏM(Tribu de), IV, p. 111?
HODJRben 'Adî,partisand"Alî,V,
p. 112;VI, p. 6.
HODJRben el-Hârith,pèredu poète
Imrou-oul-Qaïs, III, p. 201,203.
HOLÉÏLben Houbclvel-Khozâcl,
beau-pèrede Qoçayy,IV, p. 103,
118.
HOLWÂNvi,llede l'Mrâq,IV, p. 49,
69,74; V, p. 186,187; VI, p. 65,
106.— (Seuil de), IV, p. 71.—
Sa destruction future, IV,p. 98.
HOMÉÏDet-Tawîl, traditionniste,
IV, p, 180.
'
el-HoMÉi'MAbo, urgade de Svrie,
VI, p. 61.
el-Ho.\iÉÏRÂ, surnom d"Âïcha, V,
p. 13.
HOMRÂNben Abân, secrétaire
d"Othmân, V, p. 211.
HOMS, ville de Syrie, IV, p. 48,67,
212;V, p. 26,176,192.
H' ONÉÏN(Bataille de), IV, p, 170,
218;V, p. 40,110,111,121.
HORÉÏRIYYsAe,cte chi'ïte, V, p.
138.
H' ORÉÏTHApo, ète, vers cité, IV,
p. 32.
HORMIYYAsu, rnom des Khâridjites,
V, p. 142.
el-HoRMozÀgNo,uverneurpersede
Chouster,II, p. 150;V, p. 94,187
et suiv., 202,208,224.
HORMOUZ-DJIVR,Dp,. 176.
HORMUZdi,eu bon desMazdéens,
I, p. 80.
HORMUZle héros, roi sâsânidede
Perse, III, p. 162.
HORMUZfi,ls de ChosroèsI", III,
p. 172,195.
HORMUfZil,s de Narsî, III, p. 163.
HORMUZfi,ls de YezdegirdII, III,
p. 169.
HORMUZro,i de Perse, IV, p. 212.
—Il bâtit Deskéretel-Mélik,IV,
p. 94.
HORMUZ(RDègned') chez lesMazdéens,
II, p. 131.
HORQOÛÇ ben Zobéïr et-Tèmîmî,
appelé par erreur Dhou '1-Khowaïçira,
V, p. 142.
el-I.IoRRbenYéztdet-Témîml, VI,
p. 10,11,12.
el-HosÉïN,fils d"Alî, II, p. 163;
IV, p. 194;V, p. 22,76,77,78.88,
132,135,140,206,214,241;VI, p.
5, 6, 9 et suiv., 19et suiv., 24,25,
51, 72,73.'— Sa naissance, IV,
p. 200.— Sa mort, VI, p. 10et
suivantes. — Ses descendants
établisà Khoten, II, p. 157; IV,
p. 60.
el-HosÉÏN,fils d"Alî ben el-Hasanll,
l'Alide,VI, p. 97,98.
el-HosÉïN,filsd'el-Hasan,V, p.77.
el-HosÉÏNbenMançoûrel-Hallâdj,
li, p. 82; V, p. 132.
el-HosÉïNel-Kérâbîsî,V, p. 157

Meilleures salutations.

Youssef CHARHABAILI.

BIBLIOGRAPHIE: CHORAHBIL:1/ INB AMR, 2/ IBN HASANA. 3/ IBN-ES-SIMT

155
suiv.,152;VI, p. 9,10,18,80,51,
54,60 et suiv., 66.—Leur opinion
sur la lumièrede Mohammedet
d"AU,la premièrechose
créée,I. p. 140.—Leur opinion
sur le Mahdî,II, p. 163.—(Vers)
composéssur le Jugement dernier,
II, p. 161.—Leurconsidération
pourAbou-Hàchim'Abdallah,
fils de Mohammed ben
el-Hanafiyya,V, p. 78. — Ils
disentqu'Abou-Tâlibet 'Abdallah
étaient musulmans,V, p. 7.
—Surnomqu'ils donnentà 'AU,
V, p. 75.—Leurs idées au sujet
de Mohassin,V, p. Ï2. —Leurs
amplificationssur la mort d'el-
Hoséïn,VI, p. 13.
CHIMRben Dhi '1-Djauchen,VI,
p. 11,22.
CHINE, III, p. 150,179; IV, p. 19,
47,43,50,57et suiv., 91, 95; V,
p. 205;VI, p. 75.—Censéeantipodede
Foûchèndj,II, p. 38.—
Voisinede Khotan,II, p. 157.—
(Empereurde la), III, p. 210.—
(Tribus israélites émigrées au
delà de la), 111,p. 90, 91. —
L'empereur,suzeraindes Turcs,
IV, p. 61.- (Merde), IV, p. 51,
53.—YezdegirdIII y envoieses
trésors,V, p. 191,803.
CHINOIISI,I, p. 150,15S,210; IV,
p. 17,57,59.60,87,99; VI, p. 74,
75.—Ils sont dualistes,I, p. 133.
—Leur comput de la durée du
inonde, II, p. 54, 135.— Leur
apparitionà la lin des jours, II,
p.154.—Leurapparencechétive,
IV, p. 92.
CHIRÂZv,ille du Fârs, IV, p. 48, 72.
CHIRIN,concubine de Khosrau
Parwtz,111,p. 174,175.
CHIRIN(Slrîn), soeurde Marie la
Copte,V, p. 18,275.
CHIROÙYfiÈls,de KhosrauParwtz
et de la princesse Marie, III,
p. 175; V, p. 43.
CHO'AÏB(Leprophète),III, p. 1, 4,
53,68,77et suivantes.
CHO'AÏBben Çâlibcommanderala
révolte du Khorasan aux derniers
jours, II, p. 157.
CHO'AÏBel-Djaba'I, traditionniste,
III, p. 133.
CHO'AÏBben Mohammed,arrièrepetit-
fils d"Amr lien el-'Aç, V,
p. 110.
CIIO'BAtr,aditionniste,cité, V, p.
17,88.
CIIODJAbe' nWahb,IV,p. 213,214.
CIIOKKÂ(KSceptiques),secte traditionniste,
V, p. 158.
ech-Cuoeoûa. station sur la route
de la Mecque,IV, p. 85.
CHOQRÂeNsc,lavedu prophète,V,
p. 23,25,71.
CHORAHBbIeLn 'Amr, phylarque
d'Héraclius,IV, p. 214.
CHORAHBbIeLn Hasana,V, p. 193,
194.
CHORAHBbeÎLn es-Simt,V, p. 181.

CHORÂTsu, rnom des Khâridjites.
V, p. 142.
CHORÉÏKV,I, p. 52.
CHORÉÏKben Chéïkhel-Fihrl, VI,
p. 74.
CHOSROIÈ".SVoirAnâc/iè-Réoeân.
CHOSROIÈISParwlz, III, p. 196;
V, p. 35,36, 42.— (Les), nom
générique des rois de Perse de
la -dynastiedes Sàsànides, IV,
p. 63^70;V, p. 103,181,187;VI,
p. S.—Leur capitale,IV, p. 69.
—(Trésorsde), V, p. 179,186.
CHOUSTKvRil,le de Susiane, IV,
p. 72. — Prise par les Arabes,
II, p. 190.—Voir Toustcr.
CHRÉTIENIVS,, p. 30,78;V, p. 33,
52,147.—Ils ont sur la création
la même opinion que les Juifs,
I, p. 135.— Leur opinion sur
le premier jour du monde, II,
p. 50; sur Jésus, III, p. 126.—

Meilleures salutations.

Youssef CHARHABAILI.

DE LA PRIERE EN CAS DE DANGER "CHORAHBIL BEN-ES-SIMT

DE LA PRIERE EN CAS DE DANGER. 309
«J'assistai à l'assaut de Tosler qui eut lieu au momentde la clarté de l'aurore
On était si fortement occupé au combat qu'on ne put procéder à la prière.
Nous nefîmes la prière qu'en plein jour. Nous la fîmes avec Abou-Mousa. La
place de Tosterfut prise par nous, n Anas-ben-Mâlih a ajouté encore : « Cette
prière m'a causé plus de joie que (ne m'en causerait) le monde avec tout ce
qu'il contient. 11
1. Djâbir-ben-Abdallah a dit : 'Omar vint le joui' (du creusement)
du Fossé et se mit à invectiver les infidèles d'entre les Qoraïchites.
«0 Envoyé de Dieu, s'écria-t-ii, je n'ai pu prier Tasr
«qu'au moment où le soleil était sur le point de se coucher. —
«Par Dieu, répondit l'Envoyé de Dieu, moi-même je n'ai pas fait
«cette prière encore. r>Alors l'Envoyé de Dieu descendit à Bathân;
il fit ses ablutions, puis la prière de Tasr après le coucher du soleil
et ensuite, il fit la prière du coucher du soleil.
CHAPITRE V. — DE LAPIIIÈIIEFAITEÀ CHKVALOUDEBOUTPARCELUIQUI
ATTAQUEETGELUQIUIESTATTAQU—É.Comme, dit El-Walîd, je rappelais à El-
Aouzai que Chorahbil-ben-Es-Simt et ses compagnons avaient fait la prière
tout en restant sur le dos de leurs montures, El-Aouzai me répondit : « C'est
ainsi que les choses se passaient parmi nous quand on craignait de laisser
p sser l'heure canonique. » El-Walid tirait argument de ces paroles du Prophète
: « Que personne absolument ne fasse la prière de lKasr avant qu'on ne
soit chez les Benou-Qoraïdza ! v
CHAPITRE V'"s-
1. Ibn-Omar s'est exprimé ainsi : «Lorsque le Prophète revint de
l'expédition des Confédérés, il dit : «Que personne absolument ne
«fasse la prière de T'asr avant qu'on ne soit chez les Benou-Qoraïdza n.
L'heure de l'casr étant survenue, pendant qu'on était en route, certains
musulmans déclarèrent qu'ils ne prieraient pas avant d'être
arrivés chez les Benou-Qoraïdza. D'autres, au contraire, déclarèrent
qu'ils prieraient, le Prophète ne leur ayant pas demandé (de
ne pas faire la prière). On raconta ce fait au Prophète qui ne fit

Meilleures salutations.

Youssef CHARHABAILI.

bibliographiede : "Chorahbîl ben es-Samt"

— 278 —
qui proviennent de la tradition relative à Waraqa ben Naufal
et aux premières révélations faites à Mahomet, signifient
« le grand confident » et y désignent l'archange 'envoyé par
Dieu (c'était alors Isrâfîl) ; ici c'est une épithète de Dieu
lui-même.
P. 110, 1. 1. «Père des Musulmans » est un lapsus calami
pour « père de Soléïman » que porte le texte, p. 106,
1. 14.
P. 121, 1. 4. « Son occupation était d'apprendre le livre
des Juifs », plutôt : « Le prophète lui ordonna d'apprendre
»
P. 143, 1. 13. « Constitution d'arbitres équitables »
lire : « de deux arbitres » et voir plus loin les additions
de la page 229.
P. 156, 1. 25. « Ne songe pas àpunir sa créature », plutôt
: « ne se soucie pas de sa créature. » Cf. Lisân el-Arab,
t. I, p. 112.
P. 163. Sur l'anecdote des bracelets d'or, voir Ibn-Hichâm,
p. 964.
P. 170, 1. 7. Au lieu de : « Mais il n'est pas ton compagnon
», plutôt : « Il n'est donc pas ton compagnon ! » —
L. 29. « Et sur sa tête des petites feuilles de palmier »,
lire : « rameau sans feuilles, ayant à son extrémité de petites
feuilles de palmier. »
P. 181. Chorahbîl ben es-Samt, lire : « Chorahbîl ben es-
Simt. »
P. 183. « Il ordonna d'apporter du vin vieux, il s'enivra. »
Peut-être cette phrase signifie-t-elle : « Il ordonna d'endiguer
le canal el-'Atîq », bien qu'on ne voie pas très bien
comment ce canal n'aurait pas eu déjà des digues.
P. 186,.1. 7.Dîlasà; corriger probablement en HJb:>,Dîlmâyâ,
bourgade faisant partie de Yistân de Bahorasîr, vers
le Tigre, citée dans Tabarî, Annales, II, p. 57, 1. 17.
P. 190, H y a une certaine confusion, dans les historiens,
entre Dhoû '1-Hâdjib Bahman Djàdhoûyè, qui commandait

Meilleures salutations.

Youssef CHARHABAILI.

AL FOUTOUHAT ALISLAMYA "CHORAHBIL IBN HASSANEH"

— 193 —
Yarmoûk, dans des jours de brouillard et de pluie fine ; ils
la mirent en déroute et Dieu dispersa cette foule ; quatrevingt
mille hommes tombèrent dans un ravin profond, le
dernier ne sachant pas ce qui était arrivé au premier ; le
lendemain ils se virent au milieu de roseaux ; on appela cetendroit
le ravin de Yarmoûk. Les Musulmans, qui ce jourlà,
étaient au nombre de trente-cinq mille, massacrèrent à
coups de sabre soixante-dix mille hommes. La déroute
s'arrêta à Antioche, où se trouvait Héraclius. Il en partit
pour Constantinople avec sa famille, ses bagages et ses
biens; se tournant vers la Syrie, qu'il dominait de la route,
il lui dit adieu, comme quelqu'un qui n'espère plus jamais
la revoir. El-Fadl ben el-'Abbâs tomba martyr de la foi au
Yarmoûk 1.
PRISE DE JÉRUSALEM
A la suite de la bataille du Yarmoûk, Abou 'Obéïda s'empara
d'el-Djâbiya, bourg de la région de Damas, ainsi que
de Qinnasrîn. Il assiégea les gens du Temple d'Aelia, qui
refusèrent de lui ouvrir leurs portes et lui demandèrent
d'envoyer un message à son maître 'Omar pour qu'il se
présentât et que ce fût lui qui gérât leur affaire. Abou
cObéïda informa par écrit 'Omar de cette demande ; le
khalife se rendit en Syrie, laissa comme régent à Médine
'Othmàn ben 3Afaân, et fit un traité de paix avec les gens
d'Aelia, à la condition de ne pas démolir leurs églises et
de ne pas exiler leurs moines; il y éleva un oratoire et y
demeura quelques jours ; puis il revint à Médine.
C'est sous son khalifat que Chorahbîl ben Hasana occupa
Saroûdj et Édesse par traité, et que lyâd ben Ghanm conquit
Dârâ, Raqqa et Tell-Mauzin 2
également par traité.'Amr
1. C'est tout à fait incertain, car on le représente comme mourant
dans diverses batailles, sans compter la peste d"Amawâs.
2. Ville située entre Ras-el-cAïn et Saroûdj, dans la haute Mésopotamie.
13

Meilleures salutations.

Youssef CHARHABAILI.

AMIR BEN CHORAHBIL

lets de Chosroès aux deux poignets de Sorâqa ben Mâlik 1! »
Les miracles merveilleux du prophète ont été, en effet, plus
nombreux après sa mort que ceux qu'il a faits pendant sa
vie ; c'est à ce moment que le peuple comprit la sincérité
des paroles du prophète et de ses promesses (Que la plus
excellente bénédiction soit sur lui !)
COMBATDE DJALOÛLÂ
Lorsque Yezdegird eut passé à Hol wân et eut laissé derrière
lui à Djaloûlâ, Khorrazâclh chargé de repousser les Arabes qui
le poursuivaient, Sa'd envoya douze mille hommes qui livrèrent
combat à Khorrazâdh, le mirent en déroute, et s'emparèrent,
en fait de butin inanimé, d'une masse qui fit
monter la part du cavalier 2 à trois mille dirhems, [et en fait
de butin animé] huit tètes de bétail, et une esclave, sans
compter les autres objets, les vases, les tapis, et après déduction
du quint. La mère d'ech-Cha'bî:| avait été faite
captive à Djaloûlâ. Quand la déroute se fut arrêtée à Holwân,
Yezdegird envoya el-Hormozân à el-Ahwâz avec une
armée importante pour y occuper les Arabes et servir de
couverture aux Perses ; puis il quitta Holwân pour Persépolis,
où il se fortifia. El-Hormozàn partit pour la Susiane
et s'établit à Toustèr, qui est la plus belle ville de cette
contrée. Abou-Moûsà el-Ach'arî, parti de Baçra, vint l'y
rejoindre et l'y assiégea jusqu'à ce que le chef perse se rendit
à discrétion ; mais el-Hormozân lui dit : a Je ne me
rendrai pas à ta discrétion, mais à celle de ton maître. »
Abou-Moûsà el-Ach'ari en informa 'Omar, qui lui écrivit :
« Accepte sa reddition à ma discrétion. »
1. Voir ci-dessus, p. 42.
2. Part double de celle du fantassin.
3. Abou 'Amr 'Âmir ben Chorahbîl, traditioniste à tendances chiites,
mort en 104(722); cf. Nawawî, p. 768. Le môme renseignement
dans Ibn-Khallikan, Biogr. dict., t. II, p. 6, I. 23; cité parmi les anciens
ascètes mystiques par le Fihrist, p. 183.
Meilleures salutations.

Youssef CHARHABAILI.

CHORAHBIL IBN ES-SAMT

leur rencontre. Sa'd en informa cOmar et lui demanda des
renforts ; le khalife lui envoya el-Moghîra ben Cho'ba avec
quatre cents hommes, puis Qaïs ben Mekchoûh avec sept
cents, et écrivit à Abou-'Obéïda ben el-Djerrâh d'envoyer
mille hommes à Sa'd, ce qu'il fit. Une fois ces forces réunies,
Sacd vint camper entre el-cOdhéïb et Qâdisiyya ;
Roustèm, de son côté, s'établit à el-Hîra avec soixante
mille combattants, sans compter les partisans, les serviteurs
et les goujats ; il reprit aux Musulmans tous les territoires
que ceux-ci avaient occupés de gré ou de force ; ceuxci
se trouvèrent très gênés pour trouver des approvisionnements
et du fourrage. Sa'd ben Abi-Waqqâç envoya à
Yezdegird une ambassade où se trouvaient des hommes tels
que Hanzhala ben Rabfa el-Asadî, en-Nocmân ben Moqarrin
el-Mozanî. cAmr ben Ma'dî-Karib ez-Zobéïdî, Toléïha
ben Khowéïlid el-Asadî, el-Moghîra ben Habib ben Zorâra,
Forât ben Hayyân, Chorahbil ben es-Samt et Lébîd ben
'Otârid. Roustèm les fit passer à Ctésiphon en compagnie
d'un homme à lui ; ils se tinrent à la porte de Yezdegird,
vêtus de leurs manteaux rayés, montés sur des chevaux et
des chameaux, ayant des souliers et des armes usés et râpés.
Le chambellan sortit et le descendant de Chosroès leur
dit : o II n'y avait pas sur la terre de nation pour nous plus
éloignée de ce que vous demandez, et il ne pouvait pas
nous venir à l'esprit que vous solliciteriez des choses pareilles
; j'ai pensé que ce qui vous y avait portés, c'était
votre état misérable et votre vie gênée ; allez-vous-en, je
vous couvrirai de bienfaits et je vous ferai délivrer des
agneaux, de la nourriture et des vêtements. » En-No'mân
ben Moqarrin, qui était le chef de la délégation, répondit :
« Ce n'est pas du tout ce que vous venez de dire qui nous
a amenés ici, mais le désir de t'inviter à embrasser l'islamisme.
» — « C'est une religion dans laquelle je n'entrerai
pas, répondit le roi. » — « En ce cas vous paierez
la capitation, humbles et debout, le fouet suspendu sur

Meilleures salutations.

Youssef CHARHABAILI.

ZEID BEN HARITHA BEN CHORAHBIL

SES ESCLAVESET SES SERVITEURS
Ce sont Zéïd benHâritha ben Chorahbîl 1 el-Kelbî, Abou-
Râfi' dont le nom était Sâlim 2, Séfîna, Yasâr, Abou-Mowaïhiba,
Thaubân,Choqrân, Abou-Kabcha, Abou-Doméïra 3,
Wahba, Fodâla\ Mid'am, Andjacha; et parmi ses servantes
Réïhàna el-Qorazhiyya, Marie la Copte, Çafiyya, Omm-
Aïman dont l'on dit aussi qu'il l'avait héritée de son père,
ainsi que Choqrân. Quant à Abou-Bakra Nofaf ben el-Hârith
ben Kalada, le médecin des Arabes, le prophète, quand
il mit le siège devant la ville de Taïf, dit : « Tout esclave
qui descendra de la ville sera libre. » Abou-Bakra descendit
alors au moyen d'une corde 5. Sa mère était Somayya, elle fut
aussi la mère de Ziyâd ben Abi-Sofyân 6. Abou-Bakra, en
mourant, laissa quarante enfants, tant garçons que filles;
Mo'âwiya changea son patronage
7 et le plaça dans la tribu
de Thaqîf [où il resta] jusqu'au moment où [le khalife abbasside]
el-Mehdî le restitua au patronage du prophète;
il rétablit aussi la généalogie de Ziyâd ben 'Obéïd, dont
la famille se prétendait issue d'Abou-Sofyân, en la faisant
remonter à leur ancêtre 'Obéïd; il écrivit à ce sujet une
lettre adressée aux gouverneurs des différentes régions et
1. Forme donnéepar Ibn-Ishaq ap. Ibn-el-Athîr, Osd el-ghâba, t. II,
p. 234.
2. Aslam dans Tabarî, Ami. I, 1778; Nawawî, p. 715; Ibn-el-Athîr,
ici. op., t. V, p. 191.
3. Le texte porte Abou-Damra; Tab., ici. op. I, 1781; Ibn-Hadjar
el-cAsqalâni,Içâba, t. IV, p. 203.
4. Tab., ici. op. I, 1780; Nawawî, p. 35; et plus loin. p. 26.
5. Ibn el-Athîr, Osd, t. V, p. 38 et 151; Nawawî, p. 677. Sur le sens
de tadallà, voir Lisân, t. XVIII, p. 291.Abou-Bakra signifie «l'homme
à la poulie ».
6. Autrement dit Ziyâd ben Abîhi, frère légitimé du khalife Mo'âwiya,
sur lequel on peut voir la monographie du R. P. Lammens, dans
le t. IV de la Rivista degli studi orientait.
7. Walâ\ les rapports de l'affranchi (Maulà) avec son patron.

Meilleures salutations.

Youssef CHARHABAILI.

CHORAHBIL IBN HASSANEH

temps des Romains en quatre parties la première,
capitale Damas; la deuxième,'appelée Ourden, ra.
pitale Tibérias; la troisième, capitale Emesse la
quatrième, capitale jfKa~ (Aelia Capitolina), est connue
sous le nom de Palestine (1). Dans chaque partie
il y avait un patriarche qui la gouvernait. Quand
au temps de l'Islam, Abou-Bekr résolut d'occuper
la Syrie, il envoya contre chaque province une armée
(2), et expédia Abou-Obeida b. at-Djarrdh
contre Emesse, Jésid b, Abou"So6M contre Damas,
dans l'Ourden (JORDANIE) Chorahbil b. Hasaneh,et en Palestine
Amrou b. el-As et Alkamah b. Mouhriz donnant
à Amrou l'ordre de laisser Alkamah en Palestine,
tandis qu'il se dirigerait lui-même vers l'Égypte.
Maintenant ces provinces sont appelées Adjndd, c'est
à-dire les Marches; le Kinnesrin demeura réuni
à l'Emesse jusqu'au califat de Moawiah b. Abi-Souan,
au temps où le peuple de l'Irac, abandonnant
Ali, prit parti pour Moawiah; alors celui-ci fit séjourner
cette population à jKMMtMWtt,~w~tNt et
Tsoughour, dont il forma une province à part, séparée
de l'Emesse(3). Les choses restèrent en cet
?%«MOtMea,pXatdee)aCH)e)ee,stmentionnépearAbMMMcaomme
la dernièrefronU~re~et'Mamtsnta.
(1)Ae)iaCapltolinaétatt nomdonn par Adrienà la villequ'U
éleval'an137sur l'emplacemendte Jérusalem.
(2)Surle p~ndel'occupationdelaSyrietermlndeaprèsla bataille
sat)g)antdoeJarmoukl,'an8:,souslacommencemednutcalifatd'omar,
successeu(rt'Abot-Behrv, oy.Caussinde PorceTat,Mft
~t. des .~f(3)A)f''asM)u(svny.''())t.deGolius,p. 37T)mentionndeemême,

Meilleures salutations.

Youssef CHARHABAILI.

BIENVENU

BIENVENU 


connaissez vous votre arrière grand père "CHORAHBIL IBN HASSANEH"


Meilleures salutations.


Youssef CHARHABAILI.